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Structures sociales: Pyramide & Cercle

Hiérarchisation autoritaire ou citoyenneté réelle

Posté dans Sujets de société — le 12 mai 2015

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Notre modèle général de société a tendance à ressembler à une forme géométrique : pyramide, ou cercle. C’est en triangle, ou en cercle, que les individus se rassemblent. Si on admet que les premières sociétés humaines ont ressemblé plutôt à des cercles qu’à des pyramides, avec la complexification des sociétés, les formes triangulaires se sont multipliées. Cette idée de forme géométrique, très concrète, est vraiment importante pour comprendre notre société d’aujourd’hui. Surtout que, vous allez le comprendre avec cet article, la société était beaucoup moins pyramidale aux derniers siècles qu’actuellement, et voici pourquoi.

La structure sociale « Pyramide »

C’est une société en niveaux hiérarchiques.

Chaque individu n’est pas l’égal de l’autre. Dans cette structure, il y a des gens qui ont droit à plus, qui ont accès à plus. Logiquement, certains ont accès à moins. C’est comme ça, et donc dans une telle structure, l’égalité n’existe pas.

On peut citer des exemples historiques, comme par exemple des sociétés royales, où le Roi n’est pas l’égal de ses sujets.

La pyramide, dans ce cas, possède une base (la classe la plus basse), pour monter, progressivement vers le dernier niveau, le plus restreint, le moins nombreux : le sommet de la pyramide (le pyramidion).

La structure sociale « Cercle »

C’est une société où chacun des individus est considéré égal à l’autre. Pensons à une table ronde, autour de laquelle chaque individu égal aux autres s’asseoit, tous à position égale.

On a parlé des premières sociétés humaines pour illustrer l’idée de la structure sociale « cercle », mais nous pourrions aussi penser à l’idée fondatrice de notre démocratie.

En effet, dans notre société, chacun est considéré comme un citoyen égal des autres, avec autant d’importance et de droits. Du moins, c’est notre modèle démocratique.

Mais notre société est complexe et plusieurs logiques sont imbriquées les unes dans les autres…

Une immense pyramide est née

Les idéaux démocratiques qui existent depuis la Renaissance, mis en place depuis un peu plus de deux-cent ans, ont essaimé parmi les peuples et ont permis d’instaurer des régimes officiellement, et sur papier, démocratiques, où, petit à petit, chaque individu est devenu égal en pouvoir politique ; où chaque individu est devenu citoyen.

Mais les logiques historiques de noblesse, d’aristocratie, et les pouvoirs hérités du passé n’ont pas été détruits et ont perduré.

On n’avait pas remis les pendules à zéro pour tout le monde, ce qui a fait que certains avaient des héritages familiaux, des titres de propriété, des savoirs, que les autres n’avaient pas.

Donc si officiellement, progressivement, tout le monde est devenu l’égal de l’autre, officieusement, il n’en était rien.

Et des structures pyramidales ont perduré, donc.

La grande structure pyramidale d’avant la modernité démocratique, c’était la monarchie. En-haut : Le Roi. Deuxième étage : les nobles et les seigneurs. Troisième étage : le clergé. Avant-dernier étage : les bourgeois (commerçants). Dernier étage : les gens (la paysannerie, le peuple). Mais parmi cette grande structure en pyramide de monarchie, il y avait des seigneuries, des duchés, des comtés, etc., bref, ces domaines possédés par un noble, qui étaient de plus petites pyramides, mais fonctionnaient aussi dans une logique de type « pyramide ».

Mais, historiquement, quand on observe le démantèlement de ce système traditionnel, on voit que la paysannerie s’est faite déposséder des terres (devenus Sans Terre) et que les seigneurs (détenteurs de titres de propriété de terres) et bourgeois sont devenus les premiers Capitalistes. Les paysans n’ayant plus de terres sont devenus les premiers Prolétaires.

Assez rapidement, avec la « révolution industrielle » des années 1850, avec l’accélération de la productivité, avec l’augmentation du travail, et l’acharnement dans l’invention technologique, on voit arriver bientôt l’électricité, puis la radio, le cinéma, la télévision, puis Internet.

Si, à l’époque pré-démocratique, le théâtre, la musique et les spectacles étaient surtout réservés à la noblesse, la « démocratisation » a permis, jusqu’à un certain point, d’ouvrir aux gens les portes de l’art, avec un effet particulier.

L’effet de faire naître une nouvelle réalité : le concept des « célébrités ».

La différence entre les artistes et les « célébrités »

Un artiste, disons Léonard de Vinci qui peint, n’est pas reconnu dans la rue, et il n’y a pas de journaux ni de paparazzis qui le suivent partout. C’est un homme inspiré qui cultive un talent artistique. Avec le tournant « démocratique », il y eut la création de réalités comme Hollywood (baptisée « Hollywood » en 1887, premier studio de cinéma en 1911). Cela a sûrement commencé quelque peu avant le cinéma, aux Etats-Unis avec Sarah Bernhardt au théâtre.

On considère adéquat ce que l’historien Antoine Lilti dit du concept de célébrité en ces mots :

[Ce sont des célébrités,] considérant qu'elles connaissent la popularité de leur vivant (à la différence de la gloire posthume), grâce à leur médiatisation par la presse auprès d'un public urbain qui s’attache plus à leur personne qu'à leur œuvre

L’idée importante est que c’est leur personne plutôt que leur œuvre qui intéresse, et que c’est la presse (donc les médias) qui ont une grande part à jouer dans la « mise en célébrité » d’un individu.

Ajoutons cette phrase de la fin des années 1700 en France :

La célébrité, c'est l'avantage d'être connu de ceux que vous ne connaissez pas, (une maxime de Chamfort qui courait dans les "salons parisiens" du XIXe siècle)

La « célébrité » (les « stars ») sont donc apparues à l’époque de la structure sociale « Cercle » démocratique, là où chaque citoyen est l’égal de l’autre, officiellement.

C’est très intéressant, parce que, de simple artiste à célébrité, on se rend à notre époque actuelle, 200 ans plus tard, au début des années 2000. On se rend compte aujourd’hui que beaucoup de « célébrités » ne sont ni artistes, ni talentueux, ni créatifs. Ainsi, comme le disait la phrase ci-haut, les groupes médiatiques (que ce soit la presse, la télévision, ou même les major labels de musique ou les studios de cinéma) ont le pouvoir de nous attacher à des personnes plutôt qu’à leur œuvre, et donc, de rendre des gens célèbres.

Pourquoi les « artistes » sont-ils autant payés ?

Ainsi, la recette est simple.

Voici la logique des compagnies : On prend, la majorité du temps, une personne assez jeune, et très photogénique. On lui fait signer un contrat extrêmement cloisonné où on a à peu près toute marge de manœuvre, et on prend plus ou moins possession de sa vie. En échange toutefois, on permet à cette personne d’être célèbre. Du moins, le temps du contrat. Et tant qu’un contrat se renouvelle. En échange, la nouvelle célébrité aura à obéir à un emploi du temps très strict, à exploiter son talent (si elle en a un), à accepter que ses élans artistiques soient bloqués ou plus ou moins modifiés. Et elle recevra un salaire substantiel (presque rien en comparaison de ce que la compagnie qui l’engage engrange derrière, cependant).

Par la suite, dépendant de sa personnalité, de sa capacité à rebondir ou à négocier, à sa capacité à se maintenir au sommet de sa forme de son énergie et du « package » qu’elle était lors de la première signature du contrat, la célébrité pourra être « renouvelée » ou pas.

Dans le cas d’un non renouvellement, et ça arrive tout le temps, la célébrité est lâchée par la compagnie. C’est souvent cet instant dans la vie de la personne qui détermine si elle est rendue « has been » ou non. Sa capacité de trouver une autre compagnie qui voudra d’elle ou pas déterminera sa capacité à se maintenir « célèbre ».

Mais, me direz-vous, « avant » tout ça, les musiciens, les acteurs, les peintres et les artistes en général, ils n’étaient pas célèbres mais existaient quand même ? Effectivement, ils existaient, dans un monde plus restreint, plus local. Ils étaient « connus » dans la ville ou dans les villes environnantes, et ils faisaient leur vie comme ça.

Ainsi, les célébrités ne sont pas les « artistes » normaux. Mais, pourquoi existent-elles ?

Vivre par procuration : suivre la vie des « célébrités » à défaut d’en avoir une

Les célébrités existent essentiellement parce qu’on vit dans une société qui fonctionne sur une idée : « Si tu travailles très fort dans la vie, tu peux partir de rien et devenir la personne qui a le plus réussi, la plus célèbre et la plus riche ». On voit ce modèle dans la musique, dans le cinéma, dans le sport professionnel. Donc les célébrités sont une façon de légitimer et donner de la substance à l’ « American Dream » perverti. C’est-à-dire que l’American Dream originel est une terre des hommes libres (Land of the Free), où chacun pourra évoluer dans une société qui lui permet la prospérité. Le « nouvel » American Dream, c’est celui que tout le monde connaît aujourd’hui : un monde où la mobilité sociale (la capacité de devenir riche si on naît pauvre, par exemple) est extrêmement faible et que ça n’arrive que très, très, très rarement dans la population (on parle d’environ une personne sur vingt, soit 5%). Ainsi, donc, donner des « preuves » que c’est possible, si on « fait beaucoup d’efforts », d’arriver au sommet.

L’autre raison, il semble, de l’existence des célébrités, est d’en faire des modèles de société, qui donnent leur avis sur tous les sujets, dont parfois la politique. Mais la majorité du temps, ils sont assez apolitiques, ou suivent les grands courants sans de questionnement très profond (sauf de très très rares exceptions qui, souvent, se font éjecter du circuit des célébrités).

Une autre utilité des célébrités est de les désigner, eux, comme les personnes riches de ce monde. Or, leurs employeurs, les vrais riches, on connaît souvent beaucoup moins bien leurs noms et leurs pouvoirs.

Les célébrités servent également à vendre de la paperasse : magazines, potins, trucs beauté, trucs sexe, produits cosmétiques, produits de mode, produits dérivés… Ils représentent une industrie économique à eux, puis, peuvent envahir certains cerveaux, qui se mettent à connaître la vie d’un tel ou d’un tel par cœur : divorce, infidélité, mariage, naissance, photos, etc. C’est ce qu’on appellerait vivre par procuration. C’est l’idée de suivre la vie des célébrités tellement intensément, pour faire contrepoids au fait que sa propre vie est horriblement vide et plate.

Les célébrités, comme on le disait plus haut, sont en très très grande majorité, recrutés à la base selon des critères essentiellement physiques. On parle d’une certaine idée de la « beauté » : formes symétriques, assez jeune au début, relativement athlétique, et extrêmement « photogénique » (toujours selon les critères établis par le milieu). Ces critères sont essentiels pour produire l’effet de distanciation et d’intimidation sur le restant de la population. Car, en effet, ces personnes sont un « club select » (comme dans « sélectionné ») qui sont excessivement payées (en comparaison avec le peuple), qui ont accès à des technologies esthétiques spéciales, à des régimes alimentaires stricts et à des entraîneurs et motivateurs personnalisés. Ils ont également accès à des photographes professionnels et des retoucheurs photographiques. C’est ce qui fait la distanciation, parce que les gens normaux, lorsqu’ils se comparent, se trouvent : laids, insignifiants, banals, incapables, destinés à une vie plus « ordinaire » et « quotidienne », et acceptent mieux l’idée de rentrer dans une vie « à leur mesure », donc, une vie faite de « 9 à 5 » du lundi au vendredi, pendant 30-40 ans, à faire des tâches assez répétitives sous une lumière de néons.

Mais lorsque quelqu’un a comme rêve, lui, d’être acteur, ou chanteur, ou écrivain même, déjà, avant même de jouer face à la caméra, avant de chanter dans le micro, avant de sortir la plume de l’encrier, il s’imagine noyé de caméras, d’interviews-spectacles à la télévision, astreint à un horaire pénible de « public relations » intenses… Et il s’imagine, avec son physique normal, ses cheveux normaux, son visage normal, et ses vêtements normaux, devoir affronter toute cette réalité des célébrités, et se dit : « Je ne pourrai jamais y arriver, je n’ai pas le profil », et ce, en se basant sur des critères purement externes à l’activité elle-même qu’il aimerait faire. Donc, ce critère est ultimement important, parce que cette façon de créer un monde de célébrités a permis à l’ « élite » de tenir le peuple à distance, en faisant en sorte qu’il se persuade lui-même qu’il n’est « pas assez », afin de le tenir dans des « vies ordinaires ». D’autre part, il est assez vrai qu’en majorité, même, quelqu’un « à l’apparence normale » qui prend quand même son courage à deux mains et fait les démarches pour être acteur, chanteur, ou tout autre métier « qui s’est fait envahir par la notion de célébrité » se verra refusé, ou alors n’occupera pas le devant de la scène. A contrario, quelqu’un qui n’a que très peu de talents, mais qui a un physique qui répond à leurs critères se verra souvent accepté.

Si vous vouliez une preuve que notre société pratique encore des formes d’EUGÉNISME (idéologie qui consiste à favoriser les individus ayant des « bons gènes », pouvant ultimement pousser à détruire les individus ayant de mauvais gènes, développée vers le début du vingtième siècle en Occident), et bien, en voici une.

En résumé, si cette structure sociale en pyramide trouve à sa tête le pyramidion formé par les forces de la finance et d’autres forces, le niveau inférieur (celui que la majorité des gens voit comme le niveau 1), c’est le niveau des célébrités. Il est important que les gens croient que le dernier des paumés peut aboutir, avec beaucoup de travail toutefois et de mérite, à ce niveau des « célébrités », bref, de « ceux qui sont parvenus à la Réussite ». Ensuite, il y a le niveau des citoyens qui ne sont pas à plaindre : ceux qui, grâce à un diplôme, un héritage financier ou propriétaire, ont pu trouver une place correcte dans la société.

Et il y a le dernier niveau : ceux pour qui la vie est difficile même en travaillant, ou ceux pour qui la vie est un enfer quotidien. Les sous-payés, les monoparentales, les pauvres, les personnes qui sont complètement seules, puis les miséreux, les toxicomanes et les itinérants.

Voici une structure en pyramide. Et il y a les milliers de pyramides dans la grande pyramide. Ce sont les entreprises, vestiges d’un temps ancien.

De la logique seigneuriale, vers la logique capitaliste, vers la logique entrepreneuriale

Les entreprises comme on le disait plus haut sont d’abord la propriété de seigneurs convertis dans le commerce, quand le capitalisme se met en place, ou alors sont déjà des marchands qui deviennent entrepreneurs. Or, une entreprise est, même avec les théories du « nouveau management », une structure en pyramide. Il y a la personne qui détient le titre de propriété légal. C’est la personne qui a le pouvoir d’ouvrir le lieu de travail chaque matin (ou ne pas l’ouvrir). C’est la personne qui a le pouvoir de faire beaucoup de choses. C’est cette personne qui peut embaucher les employés, et qui peut les renvoyer, au gré de ses caprices, ou plutôt, des caprices de l’entreprise. Ainsi, même la relation Seigneur-Paysan n’allait pas tellement jusque-là. C’est-à-dire qu’il était extrêmement rare qu’un seigneur tue son paysan, même si on a parfois entendu des phrases comme « J’ai droit de vie ou de mort sur mes terres ». Quoi qu’il en soit, au figuré bien entendu, aujourd’hui, lorsqu’un patron renvoie son employé, il fait l’équivalent de le tuer. « Il a le droit de vie ou de mort sur ses terres ».

Cette logique entrepreneuriale est donc de structure pyramide, et est un genre de vestige d’une logique ancienne, qui se trouve aux antipodes de l’idée de citoyenneté égale, pleine et entière, de chaque individu. Ainsi, le jour du vote, tout le monde est égal, et le lendemain, certains redeviennent les bourreaux potentiels de leurs employés qui n’ont que peu de recours contre leur courroux.

Conclusion

On a pu identifier deux grands types de structures sociales : la pyramide, qui est hiérarchique, qui n’a pas grand-chose à faire avec l’idée d’égalité et de fraternité ou même, aujourd’hui, de justice. Puis, d’un autre côté, on a la forme Cercle, ce grand cercle formé par tous autour duquel chaque individu se trouve dans une position tout à fait égale des autres : la citoyenneté démocratique de notre époque. Cette idée est réelle et appliquée aujourd’hui, grâce à un système de loi qui permet à des institutions démocratiques d’exister.

Est-ce que ce système est parfait ? Non.

Est-ce que c’est parce que ces institutions, et ces idées de Cercle existent, que la démocratie existe réellement ? Non.

Pourquoi ? Parce que des logiques en pyramide ont continué d’exister lors de la transition vers la modernité il y a un peu plus de 200 ans.

Alors qu’est-ce qu’on pourrait faire pour que les citoyens soient davantage égaux, libres, épanouis, participants à la vie de la Cité, et investis dans une participation à un bien-être collectif, dans les conditions actuelles ?

1. Premièrement, prendre bien conscience des logiques. Comprendre comment les « vrais riches » contrôlent le peuple avec les (majoritairement) « faux riches » que sont les célébrités.

2. Comment vous ne voulez pas, ayant compris la supercherie, appartenir à cette « classe de célébrités », sachant que ce n’est que de la poudre aux yeux.

3. Que vous sachiez que vous êtes l’égal de tout le monde, et que vous le sachiez profondément. Que vous soyiez mince, gros, vieux, jeune, femme, homme, de n’importe quelle couleur ou orientation : vous êtes citoyen libre. Vous êtes donc l’égal de n’importe quelle célébrité, ministre, ou entrepreneur.

4. Vous devez mettre en pratique cette conscience dans votre vie. C’est-à-dire que si vous êtes victime de l’autoritarisme d’un patron où vous travaillez, vous devez viser à passer par le Cercle plutôt que vous faire abattre par la pyramide. Le Cercle, ce sont vos droits citoyens. N’oubliez JAMAIS qu’avant d’être employé, ou salarié, vous êtes CITOYEN LIBRE. C’est votre première définition dans la société. Utilisez-la au maximum. Vous êtes entre citoyens égaux. Personne n’est l’esclave de personne. Ne vous laissez JAMAIS vous faire traiter comme tel.

5. Nous devrions aller, progressivement, vers une société plus intelligente. Nous décrirons, dans un prochain article à paraître dans les prochaines semaines, la société intelligente.

Enfin, rappelons-nous qu’il existe une contradiction extrême dans notre grande structure en Cercle (que ce soit au Québec, ou en France, etc.), et dans les structures Pyramide, et que c’est avec les idées démocratiques qu’on réussira à forger une citoyenneté authentique, réfléchie et active.




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